/ 467
20. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31

Lorsque ce sentiment n’a d’autre objet que ce qui peut flatter les sens, on perd souvent de vue les principes qui doivent assujettir la conduite à la raison. Cicéron dit qu’on ne doit se prêter aux objets sensibles qu’avec une extrême réserve, parce que les impressions qu’ils font sur les organes agissent assez souvent sur le cœur avec une telle violence qu’on en est tyrannisé. […] Les mésalliances indécentes d’où il résulte quelquefois un contraste humiliant de condition et souvent une extrême indigence, et les unions clandestines, qui outragent la religion et les mœurs, ne sont que les suites de l’imprudence avec laquelle on s’est livré aux objets séducteurs.

/ 467