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70. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Le choix même des sujets qu’on croit les plus propres pour le Théâtre, est une nouvelle cause d’altération, parce qu’on en choisira qui donneront lieu aux spectateurs d’altérer l’Ecriture dans leur esprit et dans leur cœur. […] Nous pouvons voir quelles pensées l’Histoire de Judith fera naître au Théâtre, par celles que la nouvelle Tragédie a développées dans l’Ecriture. […] Non certes, Messieurs, la nouvelle pièce qu’on veut nous faire passer pour bien sainte, est une preuve qui n’est que trop forte de ce que je viens d’avancer. […] En vérité, Messieurs, je ne sais comment on peut supporter l’idée de cette nouvelle sorte d’interprètes, lesquels s’appliquant principalement à faire des Comédies, ne peuvent être appelés que des interprètes comiques.

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