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226. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Il aurait fallu que mon Père après m’avoir fait étudier inutilement, joignit aux regrets d’une dépense superflue, le chagrin d’en faire une nouvelle pour les frais de mon apprentissage, il aurait fallu que je me sentisse de l’inclination pour aucune de ces professions Mécaniques et qu’en conscience pour m’y livrer, je me sentisse capable de l’exercer. […] S’il manque quelque chose à la perfection poétique de la Scène Française, je ne prétends pas en faire conclure qu’il manque quelque chose à sa perfection morale ; quelque nouvelle forme que l’on donne au spectacle on ne pourra le faire avec des intentions plus pures que celles qui dirigent aujourd’hui la plume de nos Auteurs.

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