Le Beau-frère plus pleinement confirmé dans son opinion qu’auparavant, prend occasion sur ce sujet de faire des réflexions très solides sur les différences qui se rencontrent entre la véritable et la fausse vertu : ce qu’il fait toujours d’une manière nouvelle. […] Il lui demande d’abord « si la nouvelle qu’il a apprise » de ce prétendu mariage « est véritable ». […] Enfin il sort, et à peine la Vieille s’est-elle écriée, « Je ne sais plus que dire, et suis toute ébaudie », et les autres ont-ils fait réflexion sur leur aventure, que Valère l’amant de Mariane entre et donne avis au mari, que « Panulphe par le moyen des papiers qu’il a entre les mains, l’a fait passer pour criminel d’État près du Prince ; qu’il sait cette nouvelle par l’Officier même qui a ordre de l’arrêter, lequel a bien voulu lui rendre ce service de l’en avertir ; que son carrosse est à la porte, avec mille louis, pour prendre la fuite ».