Ils avaient espéré qu’à cette nouvelle résurrection du Christ parmi nous, apôtres nouveaux de sa loi, ses ministres nous la ramèneraient dans toute sa pureté primitive, libre de la dépendance d’un prince étranger, dégagée de ses pratiques superstitieuses, et résumée, en un mot, dans les commandements de Dieu et dans la morale de Jésus-Christ. […] Et vous, prêtres aveugles et impolitiques, laissez le peuple se livrer à ses plaisirs innocents ; faites en sorte qu’il se contente de sa position ; qu’il ne compare pas cette position pénible, douloureuse et sans avenir, avec la situation si douce et si heureuse de l’homme riche, et avec l’oisiveté dans laquelle vous vivez vous-mêmes, et que vous ne devez qu’à la nouvelle dîme qui s’exprime de son front. […] Quel silence religieux aux représentations des chefs-d’œuvre de nos poètes, silence qui n’est interrompu que par des applaudissements et des acclamations d’une admiration toujours nouvelle. […] Dans ces tableaux circulaires, nouvelle conquête de la peinture, l’artiste choisit un point central élevé qui permette d’embrasser tout un vaste horizonv. […] Parce qu’enfin, les scribes et les pharisiens de la Rome nouvelle se sont assis sur ce qu’ils appellent la chaire de saint Pierre, et ont établi le fardeau de leur domination sur les simples ministres des autels de Jésus-Christ.