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36. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77

Il est naturel de penser que des peintures champêtres s’offrirent plus aisément à leur imagination, accoutumée à s’y arrêter, que le détail des mœurs des habitans de la ville, qui leur présentait des objets tout-à-fait nouveaux. […] On ne doit la faire paraître qu’au nouveau Théâtre. […] Mais le nouveau Théâtre, lorsqu’il nous peint des Paysans est loin d’avoir, l’honnête simplicité, la décence, la délicatesse qu’on veut trouver dans un Spectacle champêtre. […] Fesons en sorte qu’en entendant une Ariette champêtre, l’oreille soit frappée de nouveaux sons & d’accords èxtraordinaires, tels qu’on en forme dans les hameaux. […] L’art agréable qu’ils pratiquent ferait un nouveau progrès, auquel personne ne s’attend.

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