On entend par ce terme un certain nombre de vers qui se chantent, & dont la mélodie est èxtrêmement travaillée. […] Le moyen que je conseille approche bien plus de la Nature, que le Vaudeville : des gens joyeux peuvent chanter tous ensemble quelques mots, & non un grand nombre de couplets. […] Voici ses termes : « Les paroles de nos ariettes, toujours détachées du sujet, ne sont qu’un misérable jargon emmiellé, qu’on est trop heureux de ne pas entendre : c’est une collection faite au hazard du très-petit nombre de mots sonores que notre Langue peut fournir, tournés & retournés de toutes les manières, èxcepté de celle qui pourrait leur donner du sens. […] On s’impatiente encore avec raison du grand nombre de répétitions qui se trouvent dans les Ariettes du nouveau genre. […] Il faut être réservé dans le nombre des morceaux chantans qu’on introduit dans un Poème.