Dans l’Histoire naturelle ce sont des monstres qui ont une gorge de femme, se nourrissent de chair humaine quand elles peuvent attrapper quelqu’un ; poisson aussi gros que la baleine, avec une queue plus grande, & beaucoup plus vorace qui avale un homme tout entier. […] Pour Scylla, à qui on donne des chiens pour ceinture, & tant d’autres changées en arbre, en araignée, en vache, en grenouille, &c. il est inutile de s’y arrêter ; c’est toujours la même leçon de morale sur le danger & les suites de la volupté, ou la beauté naturelle, relevée par le fard, la parure, l’indécence, qui le font si fort redouter à la vertu, surtout sur un Théatre où on étale avec le plus d’art tous les charmes du vice. […] Dieu se sert de tous ces événemens pour faire réussir ses desseins par les voies les plus naturelles, souvent par les mains les plus foibles Adorons la conduite sans recoutir au miracle.