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20. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424

Rien n’est plus agréables que les masques des Danseurs, dit Lucien ; ils n’ont pas la bouche ouverte comme les autres ; mais leurs traits sont justes & réguliers, leur forme est naturelle, & répond parfaitement au sujet. Les masques les plus ordinaires étaient ceux que l’on nommait Prosopées ; ils représentaient les personnes au naturel : deux autres espèces moins communes, étaient les Mormolycées & les Gorgonées : la seconde espèce, ne servait qu’à représenter les ombres : l’usage en était fréquent dans la Tragédie, & ils avaient quelque chose d’effrayant. […] Le masque servait aux Anciens, à faire faire à des hommes les Rôles de femmes ; à représenter au naturel les différentes Nations, & quelquefois, comme dans les Pièces d’Aristophane, à jouer, sous leurs propres traits, des personages vivans.

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