On nourrit en délices une bête cruelle, pour le supplice d’un homme, afin qu’à la vue des Spectateurs, elle s’effarouche plus cruellement : on instruit une bête, laquelle par aventure eût été plus douce de sa nature, si on ne lui eût baillé quelque gouverneur pour la rendre plus cruelle. […] Car vu que l’esprit de l’homme s’adonne de soi-même à vices et péchés, que fera-t-il s’il a des exemples d’une nature corporelle glissante, et facile à tomber ?