En voyant alternativement ce que la Nature prescrivit à la Comédie & à la Tragédie, & ce qu’elle enseigne à ceux qui cultivent l’Opéra-Bouffon, ou la Comédie-mêlée-d’Ariettes, n’en sentiront-ils pas mieux la nécessité de suivre sans cesse la Nature, c’est-à-dire les règles dramatiques ? […] Soyons encore assurés que ce n’est point le caprice qui établit les règles Théâtrales, mais l’étude réfléchie de ce qui est véritablement digne de nous plaire, & des événemens qu’amènent la Nature. […] La réfléxion vient bientôt déssiller les yeux ; elle fait sentir combien l’on a tort de chercher à briser les chaînes que la Raison & la Nature donnèrent au génie, afin qu’il puisse toujours les suivre.