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134. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

D’où vous concluez que je me suis égaré, parceque, selon vous, « ces deux points d’examen sont de natures fort différentes. » Deux mots suffiront pour expliquer mon intention, et si je me suis trompé, je ne demande pas mieux que d’en convenir : j’ai cru, Monsieur, dans toute la simplicité de ma dévotion, que là où il n’y avait rien d’immoral, il ne pouvait y avoir de péché. […] Voici ce qu’on lit sur là danse à la fin de la lettre à d’Alembert : « Je n’ai jamais conçu, dit l’auteur de cette lettre, pourquoi l’on s’éffarouche si fort de la danse et des assemblées qu’elle occasionne, comme s’il y avait plus de mal à danser qu’à chanter ; que l’un et l’autre de ces amusemens ne fût pas également une inspiration de la nature ; et que ce fût un crime à ceux qui sont destinés à s’unir, de s’égayer en commun. par une honnête récréation ! […] On élude une tyrannie insupportable que la nature et la raison désavouent…. » Je crois, M. le Laïc, qu’il serait difficile d’ajouter à la force de ce passage.

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