Mais ce n’est point assez : elle doit encore être de nature à exciter la terreur & la pitié ; c’est ce qui fait sa différence & qui la rend proprement tragique. […] Nous ne sommes effrayés des malheurs d’autrui, que parce que nous voyons une certaine parité entre le malheureux & nous ; c’est la même nature qui souffre, & dans l’Acteur, & dans le Spectateur. […] Cependant, l’objet des Arts, qui sons tous faits pour embellir la nature, étant de viser toujours au plus grand & au plus noble, où peut-on trouver le Tragique parfait, que dans les Rois ?