Je m’en rapporte à tout homme de bonne foi : les mœurs de la nation sont-elles réformées depuis Moliere ? […] Chaque nation a ses chefs-d’œuvre, & dispute de la supériorité. […] Elle peint le ridicule des nations, mais ne donna jamais des mœurs. […] Je croirai la décadence de notre nation prochaine, si les hommes de quarante ans ne regardoient pas Corneille comme le plus grand génie qui eut jamais été. […] Cet épais Financier que les larmes de la nation n’ont jamais pu émouvoir, craint une scene qui démasque ses profusions & sa chimerique importance.