J’ai nommé ces premiéres Piéces, parce que les Ecrivains de ces Nations en tirent vanité. […] Quelques beaux Esprits de l’Italie, mortifiés de ce que les Tragédies Françoises, quoique mal traduites, étoient les seules qui paroissoient sur leurs Théatres, voulurent réparer l’honneur de leur Nation. […] Il brilla par plusieurs autres Ouvrages, & s’acquit un si grand nom, que l’honneur singulier qu’il reçut après sa mort, mérite d’être rapporté, pour faire voir que les Muses doivent être favorables à une Nation où elles sont si honorées. […] s’écria-t-il, la gloire, & l’ornement de notre Nation sera enterré d’une maniere obscure ! […] Melpomene jettera des yeux favorables sur une Nation, dont on peut dire ce qu’Horace a dit de la sienne, Spirat Tragicum.