Elles veulent bien que les enfants qui en naissent, ne soient pas traités de bâtards, quelque incertaine que soit leur naissance ; elles tolèrent encore que le peuple s’allie avec eux, quoique l’Eglise, par respect pour la sainteté du sacrement, ne le leur accorde pas, s’ils ne se convertissent, pour en empêcher la profanation. […] La même loi étend cette grâce aux filles des Comédiens, aux mêmes conditions ; mais si elles sont nées depuis la réhabilitation de leurs mères, alors n’ayant jamais été enveloppées dans leur infamie, elles n’ont pas besoin de se faire réhabiliter : « Si post purgationem matris sint natæ, non subjacent legibus. » Il est défendu de traiter en légitimes les enfants nés d’une Comédienne, ni même d’une fille de Comédienne, non plus que les enfants d’une esclave on d’une fille de marchand d’esclaves, ou de leur rien donner directement ni indirectement par des personnes interposées. […] Après avoir prouvé la fausseté de ce principe, l’Avocat ajoute vivement : « Croira-t-on qu’un homme de condition soit né pour être Comédien ? […] Les Comédiens n’ont pas droit de bourgeoisie et ne sont pas mis au rang des citoyens Romains, quoique nés à Rome.