/ 374
355. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

 : car la crainte des jugements de Dieu, qui est le commencement de la sagesse, ayant fait naître dans son cœur une bonne volonté, et un ardent désir de vivre selon les règles de l’Evangile, il n’eut point de peine à se soumettre à la conduite de ceux que la Providence lui avait choisis. […] Mais certes ce n’est pas de son autorité qu’il en a usé de la sorte ; Ce qui l’y a obligé est qu’à Rome, où il était , et où il avait été élevé, il avait trouvé ces Jeux reçus au rang des choses divines. » Cicéron dans le second livre des lois traitant de la Religion, et des choses qui appartiennent à la Religion, y comprend aussi les Jeux publics ; mais avec cette condition ; « qu’ils soient dans la modération prescrite par la loi « Dummodo ea moderata sint, ut lege prescribitur. »Cicero l. 2. […] qu’il y a trois genres de Théologie, c’est-à-dire, de discours qui traitent des Dieux, dont l’un est la Théologie fabuleuse, l’autre la naturelle, et le troisième la civile. » « La Théologie fabuleuse est celle dont se servent principalement les Poètes : la naturelle est celle dont se servent les Philosophes : la civile est celle dont se servent les peuples. » « La Théologie fabuleuse regarde particulièrement le Théâtre : la naturelle regarde le monde : la civile regarde les villes. » « Quant au premier genre de Théologie, c’est-à-dire, quant à la Théologie fabuleuse ; elle contient plusieurs choses feintes contre la dignité et la nature des Dieux immortels : car on y voit qu’un Dieu est de la tête ; un autre de la cuisse, et un autre de gouttes de sang : on y voit des Dieux larrons, des Dieux adultères, des Dieux esclaves des hommes : enfin dans cette Théologie on attribue aux Dieux tout ce qui est propre non seulement aux hommes ; mais même aux plus méprisables des hommes. » Et c’est cette Théologie fabuleuse, dit S. 

/ 374