« Tant que les Grecs furent sobres, ennemis du luxe, partisans de la vertu, ils vainquirent les Perses, ils firent échouer les projets de leurs ennemis ; mais, lorsqu’après la bataille de Marathon et de Salamine, ils commencèrent à aimer l’oisiveté, et que l’amour pour les spectacles les leur rendit nécessaires, leur gloire et leur liberté s’évanouirent bientôt. […] Je sais que les gouvernements qui tolèrent les spectacles le font par politique, les regardant comme un mal nécessaire, se persuadant que le peuple qui s’en amuse est moins porté aux séditions, moins occupé d’intrigues et de cabales.