» Il passe ensuite aux Spectacles de Musique, dans lesquels il ne dit pas qu’il s’y commît ou représentât rien de mauvais, et parlant plus particulièrement des Comédies, il les appelle « comicas et inutiles curas », les occupations vaines et inutiles de la Comédie ; pour ce qui est des Tragédies, il les nomme « magnas tragica vocis infanias », les clameurs insensées de la Tragédie. […] Après avoir donc dit à son ami que la femme qu’il doit prendre, dont il lui vante la vertu, ne sera pas sans doute à l’épreuve de toutes les attaques qu’on lui donnera dans le monde, qu’il ne l’aura pas plutôt menée lui-même à l’Opéra, qu’elle sera touchée de ces Spectacles, des Danses, des Chants, des Discours qui ne roulent que sur l’amour, et qu’enfin elle apprendra des Renaud et des Rolland : « ...Qu’à l’amour, comme au seul Dieu suprême, On doit immoler tout, jusqu’à la vertu même, Qu'on ne saurait trop tôt se laisser enflammer Qu’on n’a reçu du Ciel un cœur que pour aimer, Et tous ces lieux communs de Morale lubrique, Que Lully réchauffa des sons de sa Musique.