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258. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

instruit La Mode des moyens de s’acquérir le Chapelain Bulle et lui dit : « Sur le pied qu’un Chapelain est aujourd’hui, il faut le gagner par de gros présents ; il a besoin d’argent, de bénéfices, de vin, etc. […] Au septième de l’Æneïde, Virgile nous donne comme une liste des Princes et Officiers généraux qui vinrent au secours de Turnus, et il dit entre autres :  « Quin et Marrubia venit de gente Sacerdos Archippi Regis missu fortissimus Vmbro. » Le Poète loue ce Prêtre et pour son courage, et pour ses belles connaissances : Umbro avait le secret de calmer les passions, et d’empêcher les effets du poison par le moyen des plantes dont il connaissait parfaitement la vertu : sa mort laissa de grands regrets à sa patrie qui lui fit de pompeuses funérailles. […] Représenter l’Eglise dans une Comédie, c’est le moyen de tourner en Comédie cette Eglise même, de convertir en Roman le Christianisme, et de persuader au vulgaire ignorant que les objets les plus sérieux ne sont que des plaisanteries et des visions.

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