L’Empereur Théodose condamna les bouffons et les farceurs aux bêtes farouches ; et August et Marc Aurèle, tous païens qu’ils étaient, les faisaient mourir, ou les envoyaient en exil. […] , parce que vous avez joué des mains et des pieds, et que vous avez par là épanché et répandu vos cœurs : j’étendrai ma main dessus vous, et vous ferai mourir. […] Vous voudriez bien abandonner le Sauveur, lorsqu’il va mourir pour vous, et voudriez-vous bien faire de cette vie, qui est une vallée de misères, un paradis de délices, où Jésus-Christ n’a trouvé que des amertumes, des peines et des douleurs. Mais, répondrez-vous, toujours vivre sans plaisir, ce n’est pas vivre, j’aimerais autant mourir, car la vie Chrétienne n’est qu’une mort continuelle. […] [NDE] Il s’agit d’une herbe toxique, sans doute l’œnanthe safranée, qui pousse uniquement en Sardaigne et qui fait mourir en contractant les muscles de la bouche, d’où vient l’expression « rire sardonique ».