Qu’un esprit froid & rétréci, ait à vérifier cette pensée commune : Je mourrai dans la maison où je suis né ; il aura beau choisir les mots les plus harmonieux, leur donner dans ses vers la proportion la plus juste & la place la plus avantageuse, bien marquer les hémistiches, employer les rimes les plus brillantes, fera-t-il de bons vers ? […] Muses, qui dans ce lieu champêtre, Avec soin me fites nourrir ; Beaux arbres qui m’avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir.