Les Saints Peres, qui estoient animez d’un amour & d’un zele tres ardent pour les ames, n’ont pas cru que cette consideration, qu’un penitent pourroit mourir avant que d’estre absous, fust un fondement raisonnable & suffisant pour se dispenser des regles que l’Eglise avoit établies dans un point si important, & qu’elle a toujours regardées comme le nerf & le soutien de sa discipline. […] Pourquoy les Saints Peres ont-ils usé de cette exactitude, & de cette fermeté avec les penitens, nonobstant la crainte qu’ils pouvoient avoir qu’ils ne mourussent sans absolution ? […]  Pour ce qui regarde ceux qui meurent dans le cours de la penitence qui leur a esté imposée, nous ordonnons qu’on ne les prive pas de la communion de l’Eglise, mais qu’on reçoive les offrandes qu’on fera pour eux, parcequ’ils ont honnoré la penitence.