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4. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370

Beauchâteau, qui savait que l’infortune donne à l’âme de l’élévation, ne se rebuta point ; à force de prières et de paroles respectueuses, il parvint à lui faire raconter qu’un désastreux procès l’avait réduite au point de manquer de tout, et que ne pouvant ni se résoudre à mendier, ni à retourner dans la chambre qu’elle avait louée, parce qu’il lui était impossible de payer le terme qu’elle devait à l’hôte, elle était décidée à se laisser mourir de faim dans l’église. […] Elle ajouta qu’elle avait eu une sœur qui était morte dans un couvent, après y avoir vécu dans la plus grande austérité, pour expier la faiblesse de s’être laissé abuser par l’amour, et par un président de qui elle avait eu une fille, mais que malgré des recherches multipliées, elle n’était jamais parvenue à faire aucune découverte sur le sort de cet enfant. […] Ce comédien mourut en septembre 1665.

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