Que cet art est pernicieux qui ne laisse point mourir les crimes avec le temps, et qui fait l’extrait de ce que les siècles passés ont eu de plus abominable, qui fait renaître ces venins ; qui les donne sans le tempérament que les longueurs, ou que le mélange des affaires y apportent, afin d’agir avec plus de violence sur l’intégrité des cœurs. Le peuple n’est plus là comme un spectateur, mais comme un criminel à qui l’on prépare ce poison, qui fait mourir toutes les vertus.