En un mot, la joye qu’inspire un Drame plaisant, n’est point troublée par la certitude qu’on a tout-à-coup de ses vices ; ce n’est qu’insensiblement qu’il porte la lumière dans notre cœur ; il nous corrige par dégrés & avec douceur, comme des enfants gâtés qu’il faut traiter avec ménagement. […] Les bons mots, les plaisanteries d’un Poème enjoué, dissipent la mélancolie, & font souvent sourire l’homme le plus grave, parce qu’assaisonnés du sel de la fine Satire, ils réveillent en nous la malignité, qui les saisit toujours avidement. […] Sans nous arrêter à discuter les diverses opinions de ces trois Auteurs, disons en peu de mots quel est notre sentiment.