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328. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Il n’est personne qui ne sache que les révolutions sont au corps moral et politique des états, ce que sont à chaque individu de l’espèce humaine, ces poisons corrosifs qui, diversement préparés dans le système médical, ne sauraient même opérer de crise salutaire, sans développer avec plus ou moins de célérité les germes de la mort. […] Quel droit aurez-vous aux récompenses d’une autre vie, si dans celle-ci vous refusez de prendre pour modèle un Dieu né dans la plus affreuse indigence et mort dans des supplices inouis12 ! […] Le désespoir et la mort. […] Quand un fleuve débordé, porte partout le ravage et la mort, on ne cherche point à en tarir la source jugée inépuisable, on dirige son cours en rétablissant ses digues ; et son lit creusé dans la juste proportion de l’abondance de ses flots irrités, le force bientôt à garder ses limites. […] et l’illustre auteur de Phèdre, a-t-il jamais craint qu’on privât la France du plaisir d’entendre et d’admirer le fameux récit de la mort d’Hippolyte ?

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