Nos Livres sacrés ont condamné tous les Spectacles, en condamnant l'idolâtrie qui les a produits ; car quelle pompe de cette sorte est sans Idole, quels Jeux sans Sacrifices, quels Combats sans la mémoire de quelque mort auquel ils sont consacrés ? […] Toutes ces belles disputes de Musique dans la Grèce, n'ont pour présidents que les Démons ; Enfin tous ces Spectacles qui charment la vue, et qui chatouillent l'ouïe, n'ont point d'autre origine que des Idoles, des Morts ou des Démons : car le Démon subtil, qui sait bien que l'Idolâtrie toute nue fait horreur, il l'a mêlée de plaisir afin qu'elle pût être aimée. » Quand le Concile troisième de Carthage défend à tous les Chrétiens de donner les Spectacles publics, et d'y assister, il est ajouté ; « Parce qu'ils ne doivent point se trouver où sont les blasphémateurs du nom de Dieu. » Et Saint ChrysostomeD. […] Dans les Spectacles on devient en quelque façon Apostat, c'est une prévarication mortelle contre le Symbole et les Sacrements du Ciel ; Ce sont les ouvrages du Diable, auxquels nous avons renoncé, et celui-là retourne à lui qui les vient voir, il n'y rencontre pas le divertissement, mais la mort. […] pour une Ville dont tout le peuple est mort, ou pleure ses calamités.