Les Vestales étoient si peu voilées devant le grand Pontife, qu’elles en étoient châtiées d’une maniere indécente dans les fautes qui ne méritoient pas la mort : Flagris cœsa est Vestalis, dit Tite-Live. […] Ce grand Pontife, à qui il donne assez de fermeté pour faire mourir sa fille, se trouble, ne sait ce qu’il dit, pleure comme un enfant, s’appuie, chancelle, tombe comme une femme, prend les mains de l’amant de sa fille, qui la déshonore, est cause de sa mort, & à ses yeux est un sacrilege profanateur du Temple & des Prêtresses de Vesta. […] On faisoit à même temps à Rome le procès au séducteur de la Vestale, les mêmes preuves servoient contre tous les deux, & on le condamnoit à mort. […] l’Horace de Corneille punit les imprécations de sa sœur par sa mort. […] Après sa mort !