Mais pource que les Philosophes qui traitent de la morale, semblent n’accuser d’incontinence et intempérance, sinon ceux qui se laissent surmonter par les appétits désordonnés de l’attouchement et du goût : et qui s’adonnent aux couches illégitimes, ou s’emportent aux délices et excès du boire et du manger ; il y en a peu qui mettent au rang des intempérants, ceux qui se plaisent à voir ou à ouïr les choses vaines, ou folles, ou même peu honnêtes ; et qui en l’ouïe, ou en la vue de telles choses, ne tiennent point de mesure.