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23. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

N’est-ce pas commencer de faire le mal par des imaginations obscènes, pour quelque morale qu’on dit vouloir enseigner ? […] Un auteur nouveau a proposé & tâché de remplir cette idée, par de petits contes dont chacun porte agréablement sa morale. […] Un homme fait, qui prend les fables pour ce qu’elle sont, en rit d’abord, mais s’arrête à la morale qu’on en tire. […] Le fabuliste doit sa fortune au conteur, & la bonne morale à l’obscénité. […] La licence l’emporte toujours sur la morale ; la morale n’est même que le sauf-conduit de la licence, pour la faire recevoir & pardonner.

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