Les vérités incontestables que je viens de proclamer, ne recèlent rien d’irrespectueux, ni d’offensif, envers le souverain pontife, qui aujourd’hui professe la morale chrétienne et évangélique la plus pure, et qui, par ses éminentes qualités, sert de modèle à tous les vrais chrétiens. […] Mais ne sait-on pas que cette société anti-chrétienne se moque également de la religion comme de la morale, et qu’elle se livre avec impudence à toutes sortes d’intrigues, au moyen de congrégations, de confréries du sacré-cœur, et de clubs jésuitiques ? […] C’est donc aux magistrats intègres, c’est aux défenseurs courageux de nos libertés gallicanes, à apprécier l’action du sentiment religieux dans l’ordre social, et, lorsqu’il y a lieu, de savoir résister à l’influence anarchique du fanatisme, qui tend continuellement à corrompre la morale politique, la morale particulière et la morale chrétienne, en y substituant la morale pernicieuse des intérêts que les jésuites sont parvenus à introduire dans toutes les classes de la société.