Annette-&-Lubin avait bien fait soupçonner le pathétique ; mais cette Pièce n’était pas encore décente : elle offrait des images adroitement voîlées, qui ne fesaient qu’iriter l’imagination : On montrait Annette, simple, innocente, vivant avec un garçon, sous le même toît, n’ayant (on ne le disait pas, mais on le laissait sentir) qu’un même lit : De voluptueuses images à chaque scène, émouvaient autant les sens que le cœur.