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116. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

J’ai montré qu’il ne l’était pas. […] Voila donc la Poésie, la Musique, les Chœurs, la critique des mœurs : l’origine, je le répète, la véritable origine de la Comédie, la voila ; elle existait au sein des familles avant de se montrer en public : la suite confirmera cette vérité. […] Aussi la Comédie, qui fit des progrès si rapides en Grèce, dès qu’Epicharmus l’eut fait connaître, se cacha longtemps à Paris dans des Tavernes & des Jeux-de-Paume, sûre d’être proscrite dès qu’elle oserait se montrer au grand jour. […] A la faveur de cette protection du Prince, la Comédie se montra sur le même Théâtre que la Tragédie, qui n’était pas suffisante pour entretenir la Troupe. […] Le mépris qu’on lui marqua ensuite, venait plutôt de la complaisance qu’il avait montrée pour le Dictateur, que de son action, qui avait mille exemples.

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