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81. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Que la Comédie, telle qu’elle a été traitée par Moliere, est suffisamment bonne pour les mœurs ; à plus forte raison depuis les sages réglemens qui ont été introduits. […] comment les mœurs monstrueuses, qui régnoient alors, & qui s’accroissoient tous les jours, pouvoient-elles échapper à un Poëte satyrique ? […] Moliere n’étoit ni impie, ni méchant ; & pour se convaincre qu’il n’a jamais eu que des intentions sages, que l’on songe un instant au fond de deux de ses Piéces, qui sont le plus attaquées pour les mœurs. […] Plus les désordres pourroient paroître grands dans les mœurs des Comédiens, & plus un cœur, vraiment pénétré de charité, devroit se hâter d’en écarter tout prétexte. […] Que ses actions, & les Piéces dans lesquelles il joue, soient suivant les bonnes mœurs. 2°. 

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