O temps malheureux, ô mœurs des Chrétiens ! […] Or ne sont-ce point là cependant les mœurs de tout théâtre ? […] C’est là, Messieurs, l’héroïsme du théâtre de nos jours, c’est la grande science qu’on y enseigne, sous le beau prétexte de purger les passions & de former les mœurs. […] J’ai dit, en second lieu, que l’expérience commune & générale est que le théâtre a perdu de tout temps, & perd encore aujourd’hui toutes les mœurs. […] Voulez-vous donc, Messieurs, soutenir encore que le théâtre n’est point la cause nécessaire de la corruption des mœurs ?