Voilà la peste, voilà le renversement de la probité et des mœurs, dont voulait vous préserver Scipion en abolissant le théâtre. Ce n’est pas dans la force des murailles, mais dans la pureté des mœurs, que cet homme sage faisait consister le bonheur de la République. […] Si vos Dieux étaient des Dieux véritables, ils vous donneraient des règles de mœurs et de vertu. […] Le ch. 20. fait le portrait de la licence des mœurs de Rome, introduite avec le théâtre, inconnue pendant quatre cents ans dans les beaux jours de la République. […] Sans les honorer sincèrement, qu’on leur fasse servilement la cour, que chacun fasse ce qui lui plaît, pourvu qu’il ne vole ni ne tue, sans que la justice s’embarrasse des bonnes mœurs.