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252. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

de ces deux Tragiques au premier tome des Poètes ; et le Père Rapin a dit avec raison, « que le Théâtre serait bien plus innocent, s’il était réglé selon l’idée de l’ancienne Tragédie, parce que la nouvelle est devenue trop efféminée, par la mollesse des derniers siècles, et que le Prince de Conti, qui a fait éclater son zèle contre la Tragédie moderne par le traité qu’il en a fait, aurait peut-être souffert l’ancienne, qui n’est pas si dangereuse.  […]  » Réunissons ici les autorités de quelques Conciles modernes d’Italie touchant les spectacles, pour soulager l’attention des Lecteurs. […] Il faut cependant avouer qu’il y a eu des Conciles modernes en Italie, où sans vouloir abolir les Jeux de Théâtre, on a voulu seulement les purger de toute profanation.

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