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15. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Depuis que l’on connaît des Tragédies, soit Grecques, soit Latines, soit dans les langues modernes, l’Œdipe de Sophocle, du consentement unanime de tous les gens de Lettres, a tenu et tient encore le premier rang. […] Je crois donc qu’en ôtant le personnage de Philoctète et en y substituant celui de Créon, que tous les modernes ont retranché, on rendrait l’Œdipe de M. de Voltaire aussi beau que l’original, et peut-être supérieur en quelques parties. […] D’un autre côté, si les Tragédies (comme quelques Modernes le prétendent) devaient toujours être nommées du nom de l’Acteur qui y meurt, nous serions bien embarrassés comment nommer la Tragédie qui s’appelle Médée ; serait-ce Créuse, Créon, les Enfants, Jason même ? […] J’y trouvais la véritable horreur tragique, telle que les Anciens l’ont connue ; mais modifiée à la manière des modernes, avec un art qui me paraissait admirable. […] [NDA] Dissertation sur la Tragédie moderne, 1728.

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