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56. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Pour être en état de remplir tout ce qu’il promet, je n’ai qu’à répéter les éloges flatteurs qu’on donne au genre qui me met la plume à la main. […] Son triomphe est donc complet, puisqu’il est goûté de tous les Étrangers… Mais ils se font une loi d’adopter nos usages ; ils mettent leur étude à saisir nos modes à mesure qu’elles paraissent. […] Pourquoi ne mettrions-nous pas sur le Théâtre des Artisans, des Manœuvres, puisqu’il nous est permis d’y placer des Domestiques, qui sont souvent le plus bel ornement des Pièces ? […] S’ils ne mettent dans la bouche de leurs personnages que des pensées basses & populaires, c’est parce qu’ils s’appliquent à peindre la Nature. […] Ils goûteraient le même plaisir, puisque ceux qu’on met sur la Scène en sont les fidèles copies.

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