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77. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218

Je réponds que saint Louis chassa les comédiens de ses Etats comme en étant la peste, si les meilleurs Princes n’en font pas de même, c’est qu’ils sont souvent obligés de tolérer divers abus pour en empêcher de plus grands, il ne faut pas croire que tout ce que souffre la police à cause de la dureté des cœurs soit licite, et que ce qu’elle est obligée d’épargner n’ait rien à craindre de l’arbitre suprême. […] Y a-t-il à balancer, Chrétiens mes frères, et chercherez-vous encore de vaines excuses et des prétextes déplorables, le meilleur moyen de vous justifier est de fuir cette fournaise de Babylone, de vous éloigner des attraits de l’Egyptienne, et s’il est nécessaire, de quitter plutôt votre manteau, comme fit Joseph, pour vous tirer des mains de cette prostituée, qu’enfin tout ce qui est véritable et honnête, tout ce qui est saint et édifiant, tout ce qui est vertueux et louable dans le règlement des mœurs, soit l’entretien de vos penséesPhil. 4.

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