Les meilleurs Auteurs modernes s’attâchent à mettre dans leurs ouvrages de Théâtres cette règle nécessaire, qu’on ne sçaurait enfreindre sans détruite toutes les autres. […] Il est certain que rien ne blesse tant la vraisemblance que cet abus qu’adoptent quelques Auteurs de nos jours, de rendre leur Hèros meilleur au dénouement qu’on ne l’a vu dans le cours de l’action. […] Si vous permettez de faire tel personnage meilleur à la fin d’un Drame, ne puis-je pas dans le même cas rendre celui-ci méchant, de vertueux qu’il était ?