Si j’avais à parler à quelque moins habile homme, ou bien à quelque faux dévot, qui pour se donner des airs de réforme, aurait la témérité de rejeter la doctrine de saint Thomas comme opposée à la Morale des Pères, et peu conforme en quelques endroits aux maximes les plus pures de la Religion ; je n’aurais pas de peine à lui fermer la bouche, et à lui apprendre à porter à la doctrine de ce saint Docteur toute la vénération qu’elle mérite, et que les Conciles, les Souverains Pontifes, et tous les grands hommes qui l’ont suivi n’ont pu lui refuser.