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54. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Je vois bien ce que vous voulez qu’on entende par là : c’est-à-dire que vous louez ce qu’il y a de bon, et que vous blâmez ce qu’il y a de mauvais. […] Veut-on donc savoir ce qu’il y a de mauvais dans les Lettres de l’hérésie imaginaire ? […] Quoi, s’il faut quitter les choses qui sont mauvaises, et dont nous ne saurions faire un bon usage, faut-il aussi quitter les bonnes, parce que nous en pouvons faire un mauvais ? […] Il faut qu’il ait soin de se tenir toujours dans cette élévation de l’ordre prophétique, pour n’en pas sentir le mauvais effet : et pour peu qu’il voulût revenir à la condition des autres hommes, il verrait que c’est un mauvais lustre pour lui que M. le Maître. […] Cet entêtement pourrait bien vous jouer quelque mauvais tour, et vous ne feriez pas mal de vous en défaire.

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