Mais l’Apôtre Saint Paul nous assure que les mauvais entretiens corromprent les bonnes mœurs. […] Mais, comme cette nécessité ne vient que de leur mauvaise disposition qu’ils sont obligés de corriger, on peut dire que la Comédie n’est nécessaire à personne, et qu’elle est dangereuse à tout le monde. » « Eh ! […] On doit en jouer à Marly : le Roi et la Cour savent le scrupule que je me fais d’y aller, et ils auraient une mauvaise opinion de vous, si vous aviez si peu d’égards pour mes sentiments… Je sais bien que vous ne serez pas déshonoré devant les hommes, en allant aux Spectacles ; mais comptez-vous pour rien de vous déshonorer devant Dieu ? […] Je cherchais à étouffer cette voix des remords, à laquelle on n’impose point silence, ou je croyais y répondre par de mauvaises autorités que je me donnais pour bonnes. […] Qui peut disconvenir que le Théâtre de Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse que les livres même où l’on fait profession de les enseigner ?