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148. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Croirons-nous qu’il est mauvais par soi-même de manger avant la Communion ? […] Certainement ni le Théâtre, ni des hommes, ni des femmes, ni des vers récités, ou déclamés ne sont point des choses mauvaises par elles-mêmes. […] Ce n’est pas qu’on ne les croie mauvaises : mais en les interdisant absolument on craint de plus grand maux. […] Et ils se trouvent souvent contraints de faire de mauvaises actions pour soutenir leurs débauches, ou pour remédier à leur nécessité pressante. […] "Malheur à vous qui appelez bon ce qui est mauvais, et mauvais ce qui est bon : qui donnez le nom de lumière aux ténèbres, et le nom de ténèbres à la lumière : qui dites que ce qui est amer est doux, et que ce qui est doux est amer."

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