/ 518
141. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

« Vitanda spectacula omnia non solum, ne quid vitiorum pectoribus insideat, quæ sedata et pacifica esse debent ; sed ne cujus nos voluptatis consuetudo detineat, et a Deo atque a bonis operibus avertat. » Alexandre de Halès traite les danses comme un divertissement qui est mauvais, et qui n’est propre qu’à émouvoir la sensualité et les convoitises, et à causer des sentiments d’impureté. […] Saint Antonin assure qu’il n’y a presque point de danse qui ne serve à donner des mauvais sentiments ; Antonin. […] Pierre de la Palud blâme absolument cette même action de la danse, comme mauvaise ; « Parce que, dit-il, saint Barnabé a donné sa malédiction aux hommes qui jouent, In 4. […] Et toutes les âmes qui ont quelque crainte de Dieu, et quelque sentiment solide de piété, souhaitent ardemment que cette mauvaise coutume soit détruite et anéantie ; leur désir est bien raisonnable et bien juste ; car outre les maux fréquents et ordinaires, desquels nous avons auparavant parlé, nous en pourrions rapporter d’autres qui se rencontrent plus particulièrement dans les bals ou dans les danses qui se font dans les villes ; mais qui sont si étranges que les oreilles chastes et pieuses ne sauraient le souffrir.

/ 518