Ne regarderait-on pas, dit-il, comme un homme de mauvaise vie celui qui ferait représenter la comédie chez lui ? […] On y forme de mauvais desseins, on s’y donne des rendez-vous ; la licence des regards fait naître de mauvais désirs : « Dum lasciviunt oculi, calescunt appetitiones. » Les yeux, accoutumés à regarder avec impudence, satisfont la cupidité. […] Ce qui vient d’un si mauvais principe peut-il être innocent ? […] comme s’il était jamais permis de faire ce que Dieu défend, et s’il cessait d’être mauvais pour n’être pas journalier ? […] vous n’avez pas même cette mauvaise excuse au théâtre ; quand vous n’y êtes pas, vous y voudriez être : « Etiam cum non spectant, innoxii non sunt. » Voici la description qu’il en fait.