On a beau masquer les gens sous des noms de Sganarelle, de Crispin, de Lucille, comme on cache les passions honteuses sous des termes équivoques d’amour & de galanterie, ce qu’on appelle fierement réforme ; personne n’est la duppe de ce masque de verre. […] Ils firent des masques qui les représentoient parfaitement. […] Le théatre veut si bien qu’on connoisse ses mœurs & sa malignité, qu’il a peint son génie & ses talens sous l’emblême de Satyres avec des pieds de chèvre, des cornes, des oreilles pointues, un masque à la main, un ris caustique, des attitudes indécentes.