Le dénouement est le même dans l’École des Maris. […] Presque aucun mari qui n’ait senti les traits piquans de sa satyre, peu de familles où l’on n’en trouve de père en fils. […] Mais depuis qu’il a dévoilé ces mystères, ce n’est plus qu’une gorge chaude des pauvres maris. […] La jeune Sara avoit épousé successivement sept maris qui tous libertins, & ne cherchant dans le mariage qu’à satisfaire leur passion, avoient mérité d’être mis à mort le jour de leurs noces par le démon Asmodée. […] J’étois apparemment indigne de ces maris, ou ils ont été indignes de moi (il faudroit être au-dessous du rien pour n’être pas digne d’un Valère ou d’une Julie).